Peut-on se réparer, voire guérir, des VSS (Violences Sexistes et Sexuelles) ?

Dimanche 5 novembre 2023 à EcoFemina Festival, j’ai assisté à 2 tables rondes dont l’une sur le sujet :

Se réapproprier son corps après les violences sexistes et sexuelles

Animée par Baovola Fidison-Dirat et Émilie P., en la présence de Charlène Servanton NousToutes Rhône,
Camille Tallet Périnée Bien-aimé, Morgane Collette (Vivo) et Florie Fonterme (Regards sur soi).

Les questions principales de cet échange entre le public et les intervenantes étaient :

  • Peut-on se réparer, voire guérir, des VSS ?
  • Comment accompagner les victimes ?
  • Comment les VSS peuvent impacter psychologiquement et physiquement le corps ?
  • Quels enjeux institutionnels et juridiques les VSS posent elles ?

Les intervenantes ont apporté des réponses à l’ensemble de l’assemblée, moi y compris. Je suis ressortie de ce moment dans une infinie gratitude pour ces femmes, leur engagement auprès des victimes avec le partage de leur expérience personnelle.

Cela a fait écho avec mon travail de recherche des causes émotionnelles des maux du corps et de l’âme pour les séances de mieux-être (soin holistique : interprétation des maux par les mots) et mieux me connaître (libération émotionnelle et soin quantique).

Il est parfois difficile de se confier, de trouver la bonne personne. Et pourtant, raviver le passé permet d’avancer et de s’en libérer. Cela peut être mauvais au début, peut être même très douloureux tant dans le corps physique que dans le mental. L’objectif n’est pas de “remuer le passé” comme disent les anciens mais de pouvoir en faire quelque chose de bien.

Quelques rappels pour mémoire :

  • 16% de femmes sont victimes de violences
  • 1 femme a été tuée en raison de son genre
  • 112ème féminicide depuis le début de l’année au 5 novembre 2023
  • 94000 plaintes déposées et seulement 1205 plaintes aboutissent
  • Souvent la médiation est impossible mais c’est ce qui pratique
  • 1 femme sur 6 fait son entrée dans la sexualité par un rapport non consenti et désiré
  • Il faut 6 mois pour sortir d’une violence vécue, 2 ans minimums voire 6 ans pour se reconstruire.

Quelques conséquences des VSS sur le plan médical :

  • Endométriose
  • Douleurs vulvaires et dans la sexualité
  • Douleurs abdominales
  • Infections urinaires à répétition
  • Douleurs dans le bassin
  • Maladies somatiques

Sur le plan psychologique, la victime se renferme sur son statut et n’arrive pas à sortir de ce rôle et d’être autre chose que cela. Derrière la violence, il y a une mère ou un père, une histoire…

Je reste à votre disposition si vous souhaitez un accompagnement personnalisé en séance privée. Il est possible de retrouver son équilibre :

  • par un ancrage sur des bases nettoyées et stables
  • la présence à soi
  • le massage et au quotidien l’automassage
  • la connexion à son corps
  • le souffle avec des exercices de respiration et de concentration
  • en posant ses limites
  • en définissant son territoire
  • en gardant l’espoir
  • en prenant conscience que nous ne sommes pas nos émotions et notre vécu
  • que ce traumatisme peut se révéler être une bénédiction pour lever les secrets de famille et délivrer sa lignée familiale

“On ne peut pas guérir de ce que l’on a vécu mais on peut s’en sortir et en faire quelque chose de bien, reconstruction”

Quelques coordonnées téléphoniques à toutes fins utiles ainsi qu’un violentomètre, c’est un outil qui te permet de « mesurer » si une relation amoureuse est saine et basée sur le consentement et ne comporte pas de violences.

Infos violences-NTR

Bon à savoir :
Légalement le code pénal sanctionne les agissements sexistes qui portent atteinte à l’intégrité, il y a différents types qui sont condamnables.
Il existe l’ordonnance de protection. Ne pas hésiter à se faire accompagner par une association pour constituer un dossier.
Il est possible de dénoncer même des années après les faits : 30 ans pour un inceste et 25 ans pour les violences.